Moi, Aysseline, j’ai attiré ces maladies, ces accidents, ces conflits, ces échecs, cette faillite financière, ces licenciements, ces ruptures amoureuses … qui m’ont été si douloureux.
Je suis créateur de ce que je vis. Je ne dis pas que je l’ai choisi consciemment ni que je l’ai voulu. Mais je l’ai créé. Incontestablement.
Un temps, j’ai préféré croire que c’était le sort, la malchance, mon conjoint, les autres, le destin, la crise financière, mon chef, l’environnement,… qui m’avaient fait vivre toutes ces galères. Un temps j’ai pris la place de victime qui attirait la compassion de tous et évitait la remise en question. Le beau rôle… s’il n’y avait pas eu toute cette douleur qui colle à la posture de victime.
Pour sortir de la douleur, j’ai choisi le rôle de « responsable ». Me savoir responsable ne pouvait pas m’enfoncer si j’avais confiance en moi. J’ai alors appris à avoir confiance. Me savoir responsable était libérateur si je ne tombais pas dans le piège de la culpabilité. J’ai appris à cesser de me juger.
Aujourd’hui j’assume l’entière responsabilité de tout ce que je vis, drames et joies.
Je suis responsable, donc j’ai le pouvoir… de guérir de cette maladie et générer plus de santé, de donner du fruit à cet accident, de sortir du conflit et trouver plus d’harmonie, de transformer l’échec en une incroyable réussite, de rebondir financièrement de la faillite pour plus de prospérité, de retrouver un meilleur emploi, de mieux discerner avec qui et comment je veux vivre ma vie…
Je suis responsable de ma vie et surtout de mon bonheur, de mon bien-être ou de mon mal-être.
Personne ne peut vibrer à ma place. Personne ne peut aller à l’intérieur de mon corps pour faire des nœuds à l’estomac, amener des larmes, faire sortir des cris, générer des tensions, et libérer des hormones du stress.
Je suis la seule à pouvoir me rendre malheureuse. Par mes pensées. Je suis la seule à pouvoir me rendre heureuse. En relâchant ces pensées.