La guerre est finie

Aysseline de LardemelleUncategorizedLeave a Comment

Thérèse de Lisieux disait que le bonheur consistait à « aimer le jour comme la nuit ».

J’ai commencé à être heureuse lorsque j’ai commencé à tout accepter … même la nuit, la douleur, le rejet, les émotions dites négatives, la violence, les « échecs ».

J’ai commencé à cesser la lutte.SONY DSC

Croire qu’il faut anéantir le côté obscur, c’est déclarer la guerre à la vie. C’est faire de sa vie un champ de bataille. Or, je ne veux plus lutter.

Mon Mental, inquiet de ce lâcher prise, me susurre « lutte, lutte, lutte ».

Il me répète :  » Lutte contre ta « mauvaise » manière de t’alimenter, lutte contre tes défauts, lutte contre tes peurs, lutte pour t’affirmer, lutte contre l’abus de pouvoir de ton chef, lutte contre le manque d’argent, lutte contre ta susceptibilité, lutte contre la bêtise du monde, lutte contre l’inertie de ton fils, lutte contre le mensonge de ton frère, lutte contre l’égoïsme de ton conjoint, lutte pour sauver ton couple, lutte contre la maladie… »

 

J’ai appris que la résistance renforce ce contre quoi je lutte. J’ai expérimenté que plus je luttais contre quelque chose plus je le nourrissais. Je suis fatiguée de lutter, en vain.

 

A la place de lutter, que puis-je faire ?

Faire la paix en moi afin qu’en mon sein ne réside aucune lutte. Me dire « oui » à moi. M’accueillir sans limitation. Lorsque je Me dis oui pleinement, je n’ai plus à dire non à ce qui me déplait extérieurement. Lorsque je Me dis oui pleinement et Me retrouve pleinement, tout ennemi intérieur et extérieur disparait.

La lutte était la prison. A mesure que je luttais, les ennemis apparaissaient.

Quand je découvre qu’il n’y a pas d’ennemi en moi, la lutte est finie.

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